Des milliards de personnes à travers le monde dépendent des espèces sauvages, selon un rapport de l'ONU - 2022
La surexploitation d'espèces sauvages - animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres- menace le bien-être de milliards d'êtres humains, dévoile vendredi 8 juillet un rapport de l'ONU, qui donne des pistes pour un usage plus durable et met en valeur les savoirs des peuples autochtones.
Des milliards de personnes dans le monde, aussi bien dans les pays développés qu'en développement, «dépendent et bénéficient de l'utilisation d'espèces sauvages pour leur alimentation, la médecine, l'énergie, leurs revenus et à beaucoup d'autres fins», relèvent les experts biodiversité de l'ONU, l'IPBES.
En 2019, l'IPBES révélait dans une évaluation mondiale qu'un million d'espèces étaient menacées d'extinction, une des principales raisons étant leur exploitation par les humains. Dans ce nouveau rapport, 85 experts des sciences sociales et naturelles et des tenants de savoirs locaux et indigènes ont passé en revue 6200 sources.